vendredi 29 juin 2018

DAVID GONZALEZ LAGO, 33 reflexiones que Cristo haría en mi lugar. - NOTAS DE LECTURA VI

DAVID GONZALEZ LAGO, 33 reflexiones que Cristo haría en mi lugar. Ed. Esdrújula 2016


-Reflexión sobre el tiempo con aparente sorna iconoclasta; pero se trata de una visión acerada de nuestra (in)capacidad para (no) vivir: ser uno mismo, querer cambiar y no poder/saber, sentirse ahogado por la realidad.

-Un tenso y certero ataque a los dogmas, pero no para crear otros. Esta lucha contra la secular impronta judeo-cristiana y su densa estela de culpabilidad está llena de dudas. Y eso crea la tensión poética.

-Las escenas de la vida de Cristo no son objeto de burla. Hay una inteligente transposición a la actualidad para, por ejemplo, denunciar lo banal de nuestras vidas y lo absurdo de esta sociedad. Es una desacralización merecida para mostrarnos en claroscuro nuestra frágil relación con lo que siempre creímos eterno.

-Nada es lo que creemos, precisamente. Nada. Por eso al libro le va bien el lenguaje directo, carente de metáforas: ¿con qué podríamos comparar la realidad si no estamos seguros de nada? ¿Dónde está el modelo? No en nosotros, desde luego.

- Y sobre todo, si hay algo eterno, eso es la poesía ("Y aún así, cada verso justifica la existencia") que el autor reivindica como indispensable ("No escribo para matar el tiempo; / escribo para mantenerlo vivo"). Y eso, a pesar de su pretendida inutilidad ("Es síntoma de ciega devoción / creer en la poesía en sí misma.")

-Libro totalmente empático por, precisamente, su ausencia de pathos.

jeudi 21 juin 2018

SOPHIE BRASSART, "Combes" - NOTES DE LECTURE V

SOPHIE BRASSART, "Combes", Ed. Tarmac, mai 2018

-Tellurique
-Les éléments se mélangent: alchimie puissante et inattendue dont s'écoule la douleur, la petitesse de l'être humain qui attend en silence.
-Silence devant une nature-labyrinthe qu'on aspire à parcourir par le biais des mots simples, comme des ossements décharnés: il ne reste que cela: l'essentiel de la parole qui voudrait nommer les choses mais qui se fige, comme impuissante.
-Parfois, on s'identifie à la nature, mais sans lui voler sa place. On peut l'admirer (à distance) mais au prix d'une métamorphose ("Mes mains sont des mots", "Ce n'est pas toi mais des mues de toi qui apparaissent"). Et à nouveau, les mains redeviennent silence.
-Tout se perd dans la transparence mais le désir est évident: être, aimer, dire.
-Générosité des mots pour surmonter la douleur.
-Et si le silence était la vraie, la seule lutte?

-On cherche, on veut s'obstiner ("gorgée de vie"), mais la réalité nous échappe. Cela me fait penser aux vers de Lorca: "Sólo queda / el desierto": "Il ne reste que le désert".


"Los laberintos
que crea el tiempo,
se desvanecen.

(Sólo queda 
el desierto)

El corazón,
fuente del deseo,
se desvanece.

(Sólo queda
el desierto)

La ilusión de la aurora
y los besos,
se desvanecen.

Sólo queda
el desierto.
Un ondulado
desierto.

mercredi 6 juin 2018

NOTES DE LECTURE IV

GILLES VENIER - Sans cesse. Rhapsodie à ciels ouverts- Ed Tarmac, Nancy, 2018

-La langue comme une respiration qui témoigne des émotions du monde: microscope, loupe ou prisme?
-Syntaxe qui se dérobe parfois, qui exprime l'inattendu de ce qui nous entoure
-Limites et pouvoirs de la parole qui écrit et réécrit le monde sans cesse
-Ou plutôt, des langages: les sens, qui imprègnent tout l'ouvrage et sont essentiels pour accéder aux choses, à leurs évocations. Déchiffrer les correspondances pour aller plus loin.
-Cependant, écrire ne nous garantit pas l'accès au monde. Est-ce un rêve? Emotion dans cette obstination de dire, seule façon d'aller vers l'empreinte.
-Fragilité de la parole, modestie, car le monde est plus grand.
-Voyages ou incantations? Rhapsodie, mélopée, voix rythmées où s'entremêlent la densité du réel et le doute de l'existence dont le sens se dissipe en même temps que les paroles: dire le monde, dire le silence, disparaître.

Reseña de DESVESTIR EL CUERPO, de Jesús Cárdenas

 Jesús Cárdenas, Desvestir el cuerpo, Lastura 2023 ¿Qué son las palabras ? ¿Y si no dan más de sí ? Estas inquietudes, propias de un escri...